Le rouge pour… fil rouge, naturellement. Un rouge dans tous ses états, laqués, veloutés, pimentant un cadre blanc ivoire ponctué de transparences, de minéralités, de références décoratives des années 1930 à 1970 inhérentes à celles de la Couture.

S’y ajoutent les accents romains de rigueur -marbres, onyx, damiers, géométries métaphysiques, articulés autour d’un escalier-spectacle qu’une traîne fugace aurait imprimé d’un fascinant patchwork marmoréen. Écrin gigogne, une Red Room tendue de velours écarlate vibre au coeur d’une mise-en-scène pensée en tout héritage et plein contexte pour Paris.

Gioele Amaro (né en Calabre, Italie, en 1986) vit et travaille à Paris. Architecte de formation, il a travaillé avec le célèbre architecte Jean Nouvel.
Empruntant le langage des médias traditionnels, Gioele Amaro crée des peintures numériques qui imitent l'apparence des surfaces réfléchissantes déformées. Gioele Amaro rend ses compositions trompeuses à l'aide d'outils numériques, puis il les imprime sur toile avant d'appliquer des couches de vernis ou de peinture sur leur surface. Cela donne à ses œuvres l'aspect brillant et réfléchissant d'une feuille d'aluminium ou d'acier inoxydable, et souligne encore davantage leur caractère illusoire.

L'habileté avec laquelle il imite les plis donne l'impression au spectateur qu'il regarde une feuille de métal légèrement froissée plutôt qu'une surface plane imprimée. Bien qu'elles soient produites de façon numérique, les images d'Amaro reprennent des techniques picturales telles que le trompe-l'œil et l'anamorphose, utilisées depuis des siècles pour représenter les espaces illusoires.

Gioele Amaro a participé à des expositions internationales de première importance, notamment chez Almine Rech, Reinhard Hauff et Sotheby's.

Son dialogue avec Pierpaolo Piccioli et la Maison commence en 2021 à l'occasion de l'exposition Valentino Resignify Part II organisée à Pékin.

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